Dans les systèmes d’équipement médical, Xerys est l’actionnaire majoritaire de Biolog-id, une société qui installe dans le monde entier un moyen informatique pour tracer et gérer les stocks de produits de santé vitaux, comme le sang pour les opérations, les sérums pour les médicaments, la délivrance des traitements oncologiques ou la nutrition parentérale. La solution Biolog-id génère des économies de coûts démontrables grâce à une réduction des heures de travail des employés et à une meilleure efficacité de l’utilisation des stocks de ces produits vitaux.
La recherche clinique en cours chez ABD, contre le cancer, ou chez AlzProtect, contre la maladie d’Alzheimer, sont vitales pour la santé publique. Mais ces recherches sont également vitales pour le financement de la santé, puisque qu’elles sont menées en association avec des hôpitaux publics et financées par Xerys.
Lorsque nous serons sortis de la phase de contagion, l’enseignement que nous pourrons tirer de cette crise est l’importance d’investir massivement pour l’accès aux soins ouverts à tous et efficaces. Nous avons besoin d’une politique mondiale centralisée pour gérer la santé mondiale. La maladie COVID-19 a clairement indiqué que nous sommes tous interdépendants. Nous coproduisons les conditions de santé ou de maladie.
Ce type de crise sanitaire mondiale, constitue un test de nos valeurs, de nos principes et de nos normes. Nous devrons investir dans des solutions efficaces et innovantes valables pour tous.
Une difficulté en France est que nous avons une approche plus fragmentée, avec des variations considérables entre les hôpitaux publics locaux, les hôpitaux privés locaux, les services différents (chimiothérapie vs gestion du sang). Nous avons davantage une approche ascendante de la santé publique, où les chefs de service locaux ont une autorité importante. Il y a trop de variations à travers le pays, et cela crée beaucoup de confusion et de chaos. Un excellent système de santé publique est proactif, logique, contrôlé et normalisé. Il bénéficie de systèmes informatiques qui se parlent ; il utilise des données d’une année sur l’autre pour éviter et prévenir les menaces ; il est résolu et constant avec des capacités publiques exceptionnelles pour anticiper et agir rapidement, de manière décisive et avec succès ; il considère les partenariats public-privés comme facteurs d’efficience de la Recherche et condition de notre compétitivité.